Sur les chemins roulant la meilleure position est la position assise car reposante.
Quand les choses se gatent, il vaut mieux adopter une position debout sur les repose-pieds. Sans serrer la moto, on a un bien meilleur contrôle. Le mieux reste de toujours rester debout mais cela se révèle vite un peu fatiguant...

 

Les pierriers :

 

Là ça devient beaucoup plus technique! Pour un pierrier pas trop long , repérer un "bon" passage et sur un filet de gaz passer l'obstacle en essayant de garder un maximum d'équilibre et une position plutôt arrière afin de conserver la vitesse. Si la moto est bloquée, ne tentez pas le passage en force, tout ce que vous gagnerez est de cramer le pneu sur un caillou, décaller la roue arrière est beaucoup plus judicieux.

Le tout au final est d'avoir assez de bras pour faire toute la traversée. Sinon il faut descendre de la moto et la pousser jusqu'à un point plus facile.

Les ruisseaux :

 

En gros les ruisseaux sont des pierriers où 'on voit mal avec des pierres gissantes. Il faut donc être le plus précis et le plus patient possible. La chute peut couter très cher...

Les Virages

Les virages ne sont pas des zones de freinages intenses, il faut se laisser porter dans la courbe. Une fois entré dans le virage, garder un filet de gaz et un appui sur le repose pied du coté extérieur du virage. L'autre jambe sert de contre poids en la laissant tendue vers l'intéreur. Un peu avant la sortie du virage remettre les gaz ce qui donnera un effet de glisse pour finir en toute beauté.

Pour bien moter une côte, 70 % se détermine dans la prise d'élan. N'hésitez pas à replacer la moto pour le meilleur élan possible. Le truc n'est pas de tout mettre dans la poignée de gaz mais plutôt d'avoir un bon rapport entre vitesse et couple. Si la côte est très grasse ou gelée il vaut mieux partir en douceur voir même directement en seconde pour ne pas patiner.

S'il faut bien contrôler les gaz, il faut aussi adopter une bonne position. Plus la côte sera pentue et plus la moto risquera de lever (encore pire avec des obstacles : racines, pierres...). Il faut se mettre sur l'avant et si possible debout (meilleur contrôle). Si la motricité commence à manquer il faut essayer de se porter un peu plus sur l'arrière.

S'il y a des obstacles il faut d'abord passer la roue avant en se portant sur l'arrière sans deccélérer. Puis pour le passage de la roue arrière il faut faire le trialiste : la technique est d'enfoncer la suspension arrière puis d'accompagner avec son corps le dépliment de la suspension. Cela permettra de délester l'arrière au moment ou elle franchie l'obstacle. C'est la même technique que pour faire sauter un vtt.

 

Les Bourbiers :

 

La aussi une bonne approche de l'obstacle est à considérer avant tout. Jeter un coup d'oeil sur les ornières et les traces qu'il faut le plus possible éviter pour garder le maximum de vitesse. Le tout est de "survoler" le bourbier. Le mieux est de prendre une position en arrière pour délester la roue avant et assuer le maximum d'adérence sur la roue arrière. Enfin il est important de garder les gaz jusqu'à la terre ferme pour ne pas s'enfoncer.

Si toutefois vous vous enlisez au beau milieu du bourbier et que la moto est complètement scotchée au sol, pas la peine d'essayer de la lever verticalement, la pencher et la tirer sur le coté se révèle souvent beaucoup plus efficace.