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Les 10ans du Mur de Rimouski et le défis 24 heures

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Devant, Philippe Thibeault, de Vélo Plein Air, et François Truchon. Derrière, Marion George et Louise-Anne Belzile qui prendront part au Défi 24 heures. Absent, le quatrième participant, Sylvain Roy. (Photo: René Alary)
L’escalade a 10 ans à Rimouski. C’est depuis 1995 que ce sport est pratiqué au Cégep, un anniversaire qui sera célébré, ce samedi, à l’occasion d’une activité portes ouvertes.

À compter de 9h, les jeunes de 6 à 12 ans sont invités à des essais gratuits et à participer à des concours de dessin. En après-midi, il y aura des défis d’habileté. En soirée, des grimpeurs partageront leurs expériences d’ascension de diverses montagnes dans le monde.

Depuis son ouverture, le mur d’escalade du Cégep, qui fait huit mètres, a vu 1300 grimpeurs être certifiés par les moniteurs. La clientèle est surtout étudiante, mais il y a aussi des plus jeunes ainsi que des gens dans la quarantaine.

Ce 10e anniversaire sera aussi souligné par une activité spéciale, le Défi 24 heures Vélo Plein Air qui se tiendra de samedi matin 9h à dimanche matin 9h. Quatre grimpeurs amasseront alors des fonds pour aider à la concrétisation du projet Grotte.

«C’est le premier objectif, mais il y a aussi celui de faire l’équivalent de grimper l’Everest, donc du camp de base au sommet, ce qui représente un peu plus que 3400 mètres ou 400 voies du mur durant les 24 heures», explique François Truchon, opérateur des installations d’escalade au Peps qui sera un des quatre grimpeurs avec Marion George, Louise-Anne Belzile et Sylvain Joly.

C’est d’ici deux ans que la Grotte devrait devenir réalité, ce qui permettra d’améliorer l’offre de services. «Il s’agit d’une grotte qui prend place dans une petite salle de trois ou quatre mètres de haut avec des prises sur les murs et au plafond. C’est une nouvelle forme d’escalade appelée le bloc, un peu plus acrobatique qui demande beaucoup d’énergie», poursuit-il. Contrairement au mur, les grimpeurs n’utilisent pas de corde. L’escalade demeure un loisir qui intrigue bien des gens. «C’est un sport méconnu. Les gens croient que c’est un sport extrême alors que c’est comme faire du vélo ou descendre une pente au Mont Comi. On peut faire de l’escalade en toute sécurité, mais c’est vrai qu’on peut faire aussi des choses un peu plus débiles. L’escalade est un sport en plein essor. Il commence à y avoir des projets dans les écoles. Comparé à l’Europe, c’est encore embryonnaire chez nous», conclut François Truchon.



 

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